Résumé court du Horla de Guy de Maupassant
Le Horla est écrit sous la forme d’un journal par un narrateur anonyme. L’histoire se passe près de Rouen en Normandie. Au début de l’histoire, au début du mois de mai, les entrées de son journal semblent rationnelles. Mais à la fin de l’histoire, elles sont devenues de plus en plus désordonnées et alarmantes, indiquant, par là même, un déclin de l’état mental du narrateur.
Résumé complet du Horla
Au début de l’histoire, le narrateur décrit, dans son journal, le paysage qu’il voit en face de sa maison et qu’il apprécie. Au bout de quelques jours, il commence à écrire qu’il se sent souffrant. Il associe cette mystérieuse maladie à une « force » qu’il perçoit dans sa maison et s’émerveille de ce que nous ignorons encore du monde. Il consulte un médecin qui lui conseille de prendre des douches et lui prescrit du bromure de potassium. Cela n’a malheureusement aucun effet sur lui.
Dans un état fiévreux, il commence à ressentir une sorte de paralysie du sommeil et des sentiments d’effroi lorsqu’il est au lit la nuit. Il a l’impression que quelqu’un appuie sur sa poitrine et essaie de l’étrangler. De plus en plus, il commence à imaginer que quelqu’un le suit lorsqu’il quitte la maison, bien que lorsqu’il regarde, il ne voie personne.
Il décide finalement de faire une cure de repos au Mont-Saint-Michel, car rien d’autre ne semble l’aider.
Séjour au Mont-Saint-Michel
Il passe un excellent séjour au Mont-Saint-Michel. Il y rencontre même un moine qui lui raconte de nombreuses légendes locales, pour la plupart surnaturelles. Le moine explique au narrateur que, selon lui, l’humanité ne comprend qu’une infime partie de ce qui existe réellement dans le monde. Il fait remarquer que si le vent est invisible, il n’en reste pas moins un phénomène réel avec de véritables répercussions. Cette discussion laisse le narrateur pensif.
Pendant son séjour au Mont-Saint-Michel, le narrateur a bien dormi et ne s’est pas senti mal. Il espère être guéri.
Mais lorsque le narrateur rentre chez lui, il découvre que son cocher est également malade et semble avoir souffert du même mal que lui durant son absence.
Dès le premier soir, ses vieux cauchemars reviennent. Il s’imagine que quelqu’un lui suce le sang pendant son sommeil. Il remarque que le contenu de sa carafe d’eau se vide pendant la nuit. En guise de test, il prépare donc du lait pour l’être invisible et constate qu’il disparaît à son tour. Cet être évite cependant de se nourrir et se contente de se nourrir de l’eau ou du lait que le narrateur a laissé traîner.
Séjour à Paris
Il décide de se rendre à Paris quelques jours, afin de voir s’il va mieux hors de chez lui. En effet, vingt-quatre à Paris ont suffi à le remettre d’aplomb.
Le 15 juillet, il se rend à dîner chez sa cousine, Madame Sablé. Il partage le repas avec elle, deux jeunes femmes et le mari de l’une d’elle, le docteur Parent. Ce docteur est spécialisé dans les maladies nerveuses et réussit à hypnotiser Madame Sablé malgré le fait que personne ne croit en ses pouvoirs ; il réussit à convaincre cette dernière d’aller demander cinq mille francs à son cousin, ce qu’elle fait. Le médecin finit par faire disparaître les effets de l’hypnose sur Madame Sablé, qui ne se souvient plus de rien. Cela trouble beaucoup le narrateur. En effet, cela indique des profondeurs encore plus grandes de ce qui ne peut être compris rationnellement.
De retour chez lui, le narrateur commence à avoir l’impression de voir cette « main invisible » pendant la journée. Il commence à se demander s’il n’est pas en train de devenir fou. Chez lui, les domestiques se querellent au sujet de verres brisés, la nuit, dans les armoires. Quant au narrateur, il voit une rose se détacher du buisson comme si elle était tirée par une main invisible, ce qui l’effraie beaucoup. Il commence à parler de cette force comme de « Lui« , puis du « Horla« , affirmant qu’il la sent toujours près de lui. Le narrateur affirme avoir vu un livre ouvert tourner ses pages de temps à autre, sans aide visible, comme si quelqu’un le lisait.
Il finit par « voir » la créature comme un brouillard dans la nuit et décide qu’il doit la tuer. Il l’attire dans sa chambre et l’y enferme, puis met le feu à la maison. Mais le narrateur a oublié que les domestiques se trouvaient à l’intérieur de la maison. Ceux-ci ouvrent les fenêtres et crient avant de périr dans les flammes. La maison est devenue « un bûcher monstrueux« , selon les termes du narrateur.
À la toute fin de l’histoire, le 10 septembre, la maison du narrateur est en cendres, mais celui-ci se demande s’il a réellement reussi à tuer le Horla. Il en conclut que s’il ne l’a pas fait, le suicide sera la seule et unique solution pour en finir totalement avec ce Horla.
J’espère que ce résumé du Horla de Guy de Maupassant vous aura plu. Si vous souhaitez lire d’autres résumés des textes de Maupassant, vous en trouverez ici.
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