Partie I : Une pension bourgeoise
Le Père Goriot commence à Paris en 1819, à la pension de famille Maison Vauquer, propriété de Madame Vauquer, depuis 40 ans. La maison Vauquer compte sept pensionnaires. Trois d’entre eux sont des personnages centraux de l’histoire.
Le premier est le père Goriot, un vermicellier (un fabricant de pâtes) à la retraite. Tout le monde, dans la pension, mène la vie dure au père Goriot. Il a eu une belle carrière, mais sa fortune s’amenuise et son apparence se dégrade au cours des deux premières années qu’il passe à la Maison Vauquer. Lorsque les pensionnaires remarquent que des jeunes femmes à la mode rendent visite au père Goriot, ils commencent à supposer que le père Goriot a dilapidé sa fortune en maîtresses. Les moqueries vont bon train.
Rastignac, naïf et ambitieux
Rastignac, l’un des autres locataires, est un jeune homme naïf mais plein d’ambition. Il veut se lancer dans une brillante carrière d’avocat afin de subvenir aux besoins de sa famille dont le domaine dans le Sud de la France est en difficulté. Il sait qu’en plus de ses études de droit, il doit se faire une place dans la bonne société parisienne. Sa tante lui fait donc rencontrer une riche cousine éloignée, Madame la Vicomtesse de Beauséant.
Lors du bal de la vicomtesse, Rastignac est immediatement attiré par une jeune femme séduisante, Madame Anastasie de Restaud, et obtient la permission de lui rendre visite. Lorsque Rastignac rend visite à Madame de Restaud, il aperçoit son voisin le père Goriot qui quitte justement les lieux. Il est surpris. Mais lorsqu’il mentionne le « Père Goriot » auprès de Madame de Restaud et son époux, Rastignac commet une offense inexplicable et s’en va embarrassé.
La vérité sur le père Goriot
Découragé, Rastignac se rend chez Madame de Beauséant, sa cousine éloignée et lui demande de l’aide pour naviguer dans le monde complexe de la bonne société parisienne. Sa cousine lui explique que Madame de Restaud est la fille de Goriot ainsi que sa sœur Madame Delphine de Nucingen. Elle lui explique également que les maris des deux jeunes femmes leur interdisent de voir leur père.
Le Père Goriot s’est retrouvé veuf lorsque ses filles étaient jeunes et les a élevées seul. Il a reporté tout son amour sur elles, jusqu’à en être aveuglé. Le Père Goriot a dépensé toute sa fortune pour que ses filles puissent faire des mariages riches et socialement avantageux. Par la suite, cependant, ses filles ont commencé à déconsidérer leur père, ne lui rendant visite en secret que lorsqu’elles avaient besoin d’une aide financière. En outre, les deux sœurs se détestent mutuellement.
Partie II : L’entrée dans le monde
Eugène de Rastignac reçoit deux lettres déchirantes de sa mère et de sa sœur qui lui expliquent avoir des ennuis financiers et ne plus pouvoir l’aider. Rastignac comprend qu’il doit rapidement trouver de l’argent.
Vautrin et son marché odieux
Un autre locataire, Vautrin, propose à Eugène de Rastignac de l’aider à poursuivre une riche célibataire, Victorine Taillefer. Mais il y a un problème, le frère de Victorine, Frédéric, bloque, par son existence même, l’accès à la fortune familiale. Cependant Vautrin a une idée, il explique à Rastignac qu’il peut s’arranger pour que le frère de Victorine soit tué en duel et ainsi faire de Victorine l’unique héritière. Rastignac est horrifié à l’idée de faire tuer quelqu’un pour de l’argent, mais Vautrin prétend que la fin justifie toujours les moyens. Il lui explique qu’il n’y a que deux choix dans la vie : l’obéissance à la société ou la révolte.
Malgre tout, Rastignac rejette toujours l’offre mais Vautrin, est, quant à lui, bien décidé à mettre son plan à exécution. Eugène lui précise qu’il ne veut, en aucun cas être son complice.
Partie III : Trompe-la-mort
A la pension, Poiret et Mademoiselle Michonneau, deux pensionnaires âgés et discrets, sont approchés par un détective nommé Monsieur Gondureau. Ce dernier leur apprend que Vautrin est en réalité un prisonnier évadé nommé Jacques Collin et surnommé Trompe-la-mort. Il leur offre une récompense substantielle en échange de leur coopération pour droguer Vautrin afin de confirmer son identité grâce à un tatouage sur son épaule.
.Alors que ce complot contre lui est en cours, Vautrin met en place son propre plan en provoquant un duel qui devrait conduire à la mort du frère de Victorine Taillefer. Rastignac décide de prévenir la famille de Victorine cette nuit-là afin d’éviter une mort certaine à Frédéric Taillefer. Cependant, Vautrin soupçonne ses intentions et drogue le vin de Rastignac pour qu’il s’endorme, l’empêchant ainsi de prévenir les Taillefer.
Le duel et l’arrestation
Le lendemain matin, Mademoiselle Michonneau, quant à elle, drogue le café de Vautrin peu avant que les pensionnaires n’apprennent, avec horreur, que Frédéric Taillefer, le frère de Victorine, a été mortellement blessé lors du duel. Après avoir bu son café, Vautrin s’effondre. Mademoiselle Michonneau et Poiret repèrent la fameuse marque du criminel Trompe-la-mort sur son épaule, confirmant ainsi son identité. Ils avertissent alors la police de Gondureau. Les autres autres pensionnaires assistent, choqués, à l’arrestation de Vautrin, alias Trompe-la-mort, le soir même.
Rastignac, ébranlé par ces événements, se réconforte dans l’appartement nouvellement meublé que Delphine et le père Goriot lui ont offert en guise de surprise. Il obtient également pour Delphine une invitation au prochain bal de Madame de Beauséant et promet au père Goriot une chambre au-dessus de son nouvel appartement, ce qui lui permettra d’être enfin proche de l’une de ses filles. Il semble que chacun obtiendra ce qu’il désire et que les choses se résoudront heureusement.
Partie IV : La mort du père
Le Père Goriot soutient l’intérêt d’Eugène Rastignac pour sa fille Delphine bien que celle-ci soit déjà mariée. Mais il ne peut rien faire contre l’emprise tyrannique de son mari sur elle, pas plus qu’il ne peut la soutenir financièrement. Il apprend que son autre fille, Anastasie, a dû vendre les bijoux de sa famille pour payer les dettes de son amant. Il est accablé par le chagrin de ne pas pouvoir la soutenir financièrement et subit une attaque cérébrale sous l’effet du stress.
Aucune de ses filles ne peut le voir sur son lit de mort. Il s’emporte contre leur manque de respect à son égard et leur ingratitude. Delphine ne se déplace pas et Anastasie arrive après que son père soit tombé dans le coma.
L’enterrement du père Goriot
À l’enterrement du père Goriot, payé avec les derniers francs de Rastignac, il n’y a que quelques personnes : Rastignac, un domestique et deux pleureuses payées par la famille.
Les deux filles du père Goriot n’envoient que leurs carrosses avec les armoiries de la famille. Rastignac est très attristé pour le père Goriot mais décide tout de même que sa vie doit continuer et par défi contre la société se rend dîner chez Delphine de Nucingen. En contemplant Paris a ses pieds, il conclut par ces mots » A nous deux maintenant !« .
Fin du résumé du Père Goriot
J’espère que ce résumé du Père Goriot vous aura plu. N’hésitez-pas à lire nos autres résumés des romans de Balzac comme la Peau de Chagrin.
SI vous souhaitez la liste des personnages du père Goriot, c’est ici.
Il y a eu un téléfilm adapté du Père Goriot sorti en 2004.