La ferme des animaux est un roman court écrit par George Orwell et publié en 1945.
C’est un roman qui critique le régime soviétique et du totalitarisme de façon plus générale et propose une satire de la Révolution Russe.
En voici un résumé complet :
L’histoire se déroule en Angleterre, dans une ferme appartenant à un couple de fermiers, Mr et Mrs Jones. Un écriteau à l’entrée de la ferme indique qu’il s’agit de « la Ferme du Manoir« . Une nuit, Sage l’Ancien, un vieux sanglier de 12 ans, réunit tous les animaux de la ferme du Manoir dans la grande grange. Il leur parle d’un rêve qu’il vient de faire, dans lequel tous les animaux vivent ensemble sans qu’aucun être humain ne les opprime ni ne les contrôle.
Il dit aux animaux qu’ils doivent travailler à la réalisation d’un tel paradis et leur apprend une chanson partisane intitulée « Les bêtes d’Angleterre« , dans laquelle sa vision est décrite de façon lyrique.
Les animaux accueillent la vision de Sage l’Ancien avec beaucoup d’enthousiasme. et se mettent à entonner leur nouvel hymne à l’unisson. Mr Jones est réveillé par le vacarme que font les animaux, il sort de chez lui et tire un coup de fusil pour les faire se disperser.
Lorsque Sage l’Ancien meurt trois nuits seulement après la réunion. Trois jeunes cochons, Napoléon, Boule de neige et Brille-Babil, formulent ses grands principes dans une philosophie qu’ils ont appelée « l’Animalisme ». Tous trois prêchent la bonne parole auprès des autres animaux de la ferme mais se heurtent tout d’abord aux oppositions des uns et des autres avant de finir par les convaincre.
Mr Jones, qui est alcoolique laissent les ouvriers agricoles s’occuper des animaux, mais ceux-ci les négligent et les animaux se retrouvent très régulièrement affamés. Les animaux affamés s’échappent pour trouver de la nourriture mais sont ensuite fouettés par Mr Jones et les ouvriers agricoles. Les animaux se rebellent et se jettent sur eux. Mr Jones et les fermiers s’enfuient, suivis par Mrs Jones qui a assisté à la scène.
Les cochons expliquent qu’ils ont appris à lire grâce à un livre trouvé dans les ordures de Mr et Mrs Jones. Les animaux libérés du joug de l’Homme rebaptisent la propriété Ferme des animaux et se consacrent à la réalisation du rêve de Sage l’Ancien. Les cochons écrivent sur un mur sept commandements qu’ils ont établi ces trois derniers mois et que tous les animaux devront suivre.
Premier commandement : Tout ce qui marche à deux pattes est un ennemi
Deuxième commandement : Tout ce qui marche à quatre pattes ou a des ailes est un ami
Troisième commandement : Nul animal ne portera de vêtement
Quatrième commandement : Nul animal ne dormira dans un lit
Cinquième commandement : Nul animal ne boiera d’alcool
Sixième commandement : Nul animal ne tuera un autre animal
Septième commandement : Tous les animaux sont égaux
Le cheval Malabar se dévoue à la cause avec un zèle particulier, engageant sa grande force dans la prospérité de la ferme et adoptant comme maxime personnelle l’affirmation « Je travaillerai plus dur ».
Les vaches commencent à souffrir de ne pas être traites. Leurs pis sont endoloris. Les cochons les traient donc. Tout le monde dans la ferme demande ceq u’il va advenir des quatre seaux de lait mais les cochons leur disent de ne pas s’inquiéter pour cela. Le soir-même, tout le lait a disparu.
Au début, sous la direction des 3 cochons la Ferme des animaux prospère plus qu’avant. Les animaux mangent enfin à leur faim. Boule de Neige s’efforce, tant bien que mal, d’apprendre à lire aux animaux mais dans un souci de simplification les sept commandements sont résumés en une seule maxime : « Quatrepattes, oui ! Deuxpattes, non !« . Napoléon, quant à lui, prend un groupe de neuf jeunes chiots qu’il souhaite éduquer selon les principes de l’Animalisme.
Le mystère du lait disparu est résolu, ce sont les cochons qui l’ont consommé. Ils mangent aussi des pommes mais justifient leurs actes en expliquant qu’ils en ont besoin dans leur régime alimentaire et que leur acte n’est en rien égïste mais bénéfique à tous.
Un jour, Mr. Jones et les propriétaires des deux fermes voisines, Mr Pilkington et Mr Frederick surgissent pour reprendre possession de la ferme. Les animaux, préparés à cette éventualité, les battent à nouveau, dans ce que l’on appelle la Bataille de l’Etable, et prennent le fusil abandonné par le fermier comme gage de leur victoire. Mais un mouton est mort dans la bataille et Boule de Neige est blessé.
Une jument, Lubie, a disparu. Elle a été aperçue près d’un pub, gavée de sucre oar un homme. Il est désormais interdit de prononcer son nom dans la ferme.
Au fil du temps, Napoléon et Boule de Neige se disputent de plus en plus souvent, ils sont en perpétuel désaccord. Ils commencent à lutter l’un contre l’autre pour obtenir le pouvoir auprès des autres animaux.
Boule de Neige concocte un projet de construction d’un moulin, mais Napoléon s’y oppose fermement. Lors de la réunion où l’on doit voter sur l’adoption du projet, Boule de Neige fait un discours passionné. Bien que Napoléon ne donne qu’une brève réplique, il fait alors un bruit étrange et neuf chiens d’attaque déboulent dans la grange et chassent Boule de Neige de la ferme. Tous les animaux comprennent qu’il s’agit des neuf chiots que Napoléon était censé éduquer. Napoléon prend la tête de la Ferme des animaux en se déclarant Président et décrète qu’il n’y aura dorénavant plus de débats. À partir de maintenant, affirme-t-il, les cochons prendront seuls toutes les décisions, pour le bien de tous les animaux. Les animaux se laissent convaincre, car « tout vaut mieux que le retour de Mr Jones« .
Leur réunion du dimanche se déroule désormais selon un rituel : tous les animaux doivent saluer le drapeau puis défiler devant le crâne de Sage l’Ancien, exposé aux yeux de tous. Ils n’ont plus le droit de s’asseoir et Napoléon se place sur une estrade, face à eux. Ce dernier annonce que, l’idée du moulin était la sienne au départ, qu’ils vont le construire et que tous doivent se préparer à effectuer ce travail long et difficile.
Les mois passent et tous les animaux travaillent d’arrache-pied, y compris le dimanche.
Un jour, Napoléon décrète qu’il y a finalement un intérêt à avoir quelques rapports avec les hommes, notamment pour faire un peu de commerce. Les animaux sont tout de même un peu inquiets d’entendre cela car cela va à l’encontre des commandements de la Ferme des animaux, mais ils se résignent, d’autant plus que Brille-Babil se charge de leur faire entendre raison. Mr Whymper est désormais leur intermédiaire pour le commerce. Les animaux se réjouissent de voir qu’un cochon donnent des ordres à un « deuxpattes ».
Les cochons finissent par s’installer dans la maison d’habitation des Jones et vont jusqu’à dormir dans des lits, ce qui est pourtant interdit par le quatrième commandement que la chèvre Edmée à réussi à déchiffrer sur le mur. Brille-Babil réussit à les convaincre du bien-fondé de cette nouvelle mesure.
Un jour de novembre, après une tempête, les animaux trouvent le moulin renversé. Les fermiers humains de la région déclarent avec suffisance que les animaux ont rendu les murs trop minces, mais Napoléon prétend que c’est Boule de Neige qui est revenu à la ferme pour saboter le moulin.
L’hiver est rude. La construction du moulin est difficile, le mauvais temps rendant le travail encore plus pénible et les animaux ont faim.
Puis, Napoléon décide de livrer des œufs aux humains en échange de provisions. Les poules s’y opposent fermement mais, contraintes et forcées, elles finissent par céder.
Le pouvoir de Napoléon étant incontesté (le cheval Malabar a d’ailleurs adopté une deuxième maxime, « Napoléon a toujours raison »), Napoléon commence à étendre ses pouvoirs, réécrivant l’histoire pour faire de Boule de Neige un méchant. Il organise une grande purge, au cours de laquelle les animaux qui sont censés avoir participé à la grande conspiration de Boule de Neige (c’est-à-dire tout animal qui s’oppose au pouvoir incontesté de Napoléon) sont condamnés à mourir sous les dents de ses neuf chiens d’attaque.
Après cet épisode, Douce, nostalgique, chante leur hymne « Bêtes d’Angleterre » mais ce chant est immédiatement interdit.
Napoléon commence également à agir de plus en plus comme un être humain : en plus de dormir dans un lit, il boit du whisky et fait du commerce avec les fermiers voisins. Les principes animalistes originaux interdisaient strictement de telles activités, mais Brille-Babil, le propagandiste de Napoléon, modifie et adapte chaque commandement pour justifier chacune des actions de Napoléon auprès des autres animaux, les convaincant que Napoléon est un grand chef et qu’il améliore les choses pour tout le monde, malgré le fait que les animaux ordinaires aient froid, aient faim et soient surchargés de travail.
Le moulin finit par être enfin terminé.
M. Frederick, un fermier voisin, trompe Napoléon lors de l’achat de bois, en le payant avec de faux billets. Napoléon, fou de rage, prononce, contre lui, une comdamnation à mort. Le lendemain, les hommes de Frederick attaquent la ferme des animaux et dynamite le moulin à vent, qui avait été reconstruit à grands frais. Après la démolition du moulin, une bataille rangée s’engage, au cours de laquelle Malabar est gravement blessé. Les animaux mettent les fermiers en déroute, mais les blessures de Malabar l’affaiblissent
Lorsqu’il tombe en travaillant sur le moulin à vent, il sent que son heure est venue mais Napoléon fait en sorte que Malabar soit soigné à l’hôpital de Willington. Mais sur la camionnette qui vient chercher Malabar, l’âne Benjamin constate qu’il est écrit qu’il s’agit d’un équarrisseur et non d’un vétérinaire. Malabar ne revient jamais de « l’hôpital. » Selon Brille-Babil, Malabar est mort en héros après avoir été pourtant très bien soigné à l’hôpital. En réalité, Napoléon a vendu son ouvrier le plus fidèle et le plus endurant à un fabricant de colle afin d’obtenir de l’argent pour acheter du whisky.
Les années passent à la Ferme des animaux et les cochons ressemblent de plus en plus à des êtres humains : ils sont devenus bien gras, marchent debout, portent des fouets et des vêtements. Finalement, les sept principes de l’animalisme, connus sous le nom de « sept commandements » et inscrits sur le côté de la grange, se réduisent à un seul principe : « tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que d’autres ». Napoléon reçoit à un dîner un fermier humain nommé M. Pilkington et déclare son intention de s’allier aux fermiers humains contre les classes laborieuses des communautés humaines et animales. Il change également le nom de la Ferme des animaux en Ferme du manoir, affirmant que ce titre est le « bon ». En regardant la fête des élites par la fenêtre de la ferme, les animaux ordinaires ne peuvent plus distinguer les cochons des êtres humains.
J’espère que ce résumé de la Ferme des animaux de George Orwell vous aura plu.